vendredi 2 octobre 2015

Assez des coureurs!!!!

La nouvelle mode, a commencé il y a environ 2 ans (il me semble), la course et le crossfit. La majorité des gens que je connais se sont mis à courir, courir, courir, mais pas seulement pour se tenir en forme non pour se surpasser. Il n’est pas rare d’entendre : « je me suis inscrite pour le 5 km », « c’est demain le grand jour c’est mon premier demi ». Les usines à crossfit fleurissent, alors que les salles de sport classiques meurent.
C’est sûr qu’il ne faut pas grand-chose pour courir, des chaussures et c’est parti! Le crossfit demande un peu plus, les grandes marques de vêtements de sport l’ont bien compris les Reebok et Nike de ce monde sortent des collections spécialisées. Mais c’est quoi en fait le crossfit?
Le CrossFit est une méthode de conditionnement physique combinant la force athlétique, l'haltérophilie, la gymnastique et les sports d'endurance. Au CrossFit on court, rame, grimpe à la corde, saute, utilise des haltères, des anneaux de gymnastique, des boites, des kettlebells, des sacs et tous autres objets pouvant servir l'entraînement.


Ce qui séduit le plus c’est le côté rustique de la chose. Nous sommes en pleine période de retour aux sources, de la simplicité. Pourquoi utiliser des machines high-tech quand on peut s’entraîner avec une barre de traction, des anneaux de gymnastes, une boite ou encore une corde? Les entraînements peuvent avoir lieu n'importe où, et en utilisant parfois juste ce que l'environnement propose.

La course c’est pareil! La paire de chaussures est le seul bien d’équipement nécessaire. Erreur!!!! Les coureurs d’aujourd’hui sont hyper équipés, connectés et motivés. Quand on passe près des pistes cyclables, on s’aperçoit bien que les coureurs sont habillés comme dans les revues sportives avec en prime des chaussettes de compression le dernier must.

J’aime le sport, j’ai toujours fait une activité sportive depuis mon enfance que cela soit pour mon plaisir ou pour la compétition. C’est un fabuleux moyen pour évacuer les tensions, se remettre en forme, maintenir ou perdre du poids. Doit-on absolument rentrer dans le moule et devenir en moins d’un an un marathonien et afficher des selfies plein de sueur #passurepassure.


Il y a peut-être 5 ou 6 mois, je me suis inscrite à un défi 30 jours ab challenge (je vous mets la photo au cas où cela vous tente).
Bilan :
  • Programme sur un mois
  • Bonne fréquence
  • Bons mouvements
  • Accompagnement sur Facebook
Motivation au top les premiers jours, mais après les choses se gâtent, plus le temps #fauxpretexte.

J’aime sortir de ma zone de confort et c’est ce que je trouve de plus positif dans ces challenges, mais la motivation restera la première chose à travailler pour aimer et continuer notre activité.

Deux articles dans la même mouvance :

COURIR POUR VRAI



mardi 8 septembre 2015

La rentrée, Halloween, Noël et le dictat des fêtes

L’été est déjà un beau souvenir pour pas mal d’entre nous. Le 24 août dernier a marqué d’une croix le retour à la réalité des enfants et du fait même de la majorité des adultes.

Le avant a aussi été rythmé par l’achat des fournitures scolaires, des nouveaux vêtements pour être « à la mode » (aka avoir des vêtements neufs qui n’en ont pas l’air), du choix des activités extrascolaires histoire de se dégourdir un peu le cerveau. En gros, cela donne 2 ou 3 semaines de vacances plus ou moins relaxantes et après retour à l’horaire.

Même chose que l’on ait des enfants en âges, tout est basé sur la rentrée. Le mois de septembre ne vit que par ce mot.


À peine le mois de septembre commencé, on parle déjà d’Halloween, les boutiques éphémères sont fleurissantes, Halloween mania et autres de ce monde, mais aussi de Noël 4 mois à l’avance.

Avez-vous eu la même impression que moi, tout est régi en fonction des fêtes traditionnelles ou commerciales? Les préparatifs sont de plus en plus tôt et l’incitation à la consommation de plus en plus grande.

Je trouve souvent que l’organisation d’une fin de semaine peut être un casse-tête selon l’emploi du temps de chacun et que les divers détails à prévoir me font mal à la tête J alors, prévoir ce que mon fils mettra comme costume ou ce qu’il aura comme cadeau et comment sera décoré mon sapin, tout simplement non, très peu pour moi.

Mon questionnement est plus profond. Est-ce que les grandes bannières commerciales nous incitent à la consommation pour un plus grand bénéfice commercial, pour combler une baisse de revenus ou pour aider les familles à étaler leurs dépenses et offrir toujours plus à leur entourage.

Je ne me cache pas. Si je vois quelque chose qui pourrait convenir à l’un de mes proches, je peux facilement craquer, mais une erreur que je ne fais plus depuis longtemps c’est d’oublier ce cadeau dans le fond d’un placard et ne plus me souvenir de sa présence.

Et vous, vous procédez comment?

lundi 22 juin 2015

Comment gérer son temps libre?

J’ai toujours beaucoup travaillé, fait des études, assisté à des vernissages, organiser des soirées entre amis, sorti le méchant en faisant du sport. Pas sur une période de x années, non non tout en même temps, histoire de se sentir en vie et au même rythme que mes concitoyens. Je ne voyais pas le temps passé, les yeux souvent rivés à ma montre mon téléphone pour ne rien louper, au cas où. Au cas où de je ne sais quoi. Le monde des célibataires est incroyable, la liberté est grande, un seul billet d’avion à payer, on ne s’occupe que de soi et tout est pour soi. On vit à plein régime, les conséquences sont personnelles et ne concernent qu’une personne, pas besoin d’appeler pour dire : je vais être en retard peux-tu passer à la garderie.

On s’occupe pour ne pas sentir la solitude, rencontrer toujours plus de gens et surtout ne pas avoir à gérer son temps libre.

Et puis, un jour, on se trouve entouré d’une famille formidable, aimante et pleine de vie, sans ou peu de temps libre. Le même cercle se répéte, ne rien louper de l’évolution de notre chérubin de son premier sourire à son premier pipi dans le pot, les supers projets au boulot, la journée de son conjoint, côté sorties culturelles et amis on repassera, pas le temps.

En travaillant de la maison, un constat m’est tout de suite venu en tête : j’ai trop de temps, que vais-je en faire?
Le temps nous paraît parfois long, vide, inutile. Nous voudrions souvent que les choses aillent plus vite. Nous voulons tout et tout de suite ! On attend, on attend, on attend et on ne fait pas grand-chose, jusqu’au jour où :

Un déclic se produit
Une prise en main se fait pour avancer
Une organisation se met en passe
Un bénéfice incroyable pour toute la famille

Rome ne s’est pas faite en une journée, notre gestion du temps non plus. Il faut du temps au temps!

L’organisation passe par une planification, c’est à nous de décider de ce que l’on veut faire dans une journée, que cela soit de travailler, de jouer ou de ne rien faire. Le seul juge c’est nous.
On programme à l’avance nos activités, surtout les plus urgentes, une fois inscrite dans notre calendrier on ne s’en occupe plus jusqu’au jour J. Les listes, je sais cela fait un peu mémère j’ai l’impression de faire comme ma grand-mère qui faisait toujours une liste pour aller faire les courses le samedi après-midi. On s’affirme, oui c’est ringarde mais oh combien utile, #alzheimerpaspourtoutdesuite mais je peux en oublier des bouts.

La fâcheuse tendance de la famille depuis la naissance du mini c’est de faire plusieurs choses en même temps et de finir épuiser à 8h du matin #jokenojoke. Peut-être devrais-je me mettre à répéter le mantra suivant : chaque chose en son temps.

Avec le temps, la garderie, le travail, les contrats, la routine s’est installée pour le mieux. Je ne me questionne plus sur le comment on fait ce matin, qui fait ci ou ça pour la maison, pour la grande stressée que je suis, c’est un gain fantastique sur mes nerfs, j’ai bien d’autres choses à penser et si une case de mon cerveau peut se libérer c’est un petit bonheur.


J’apprends aussi l’imprévu, on s’ennuie aujourd’hui pourquoi pas une virée à Burlington au bord du Lac Champlain, il fait beau allez go je vais chercher mon garçon pour l’emmener manger une bonne viennoiserie et courir au parc, au diable les vêtements sales et les calories en trop.


Profitez du temps présent, il passe si vite et en plus il parait (cela reste à prouver) que l’été est arrivé.

jeudi 18 juin 2015

En relation directe avec son lecteur

Pourquoi toujours se livrer sur le web? Être sur les Internets serait-il la récompense suprême? On ne connait pas un mot, un groupe de musique, on ne sait pas où l’on se trouve ou bien on souhaite connaitre l’itinéraire le plus adapté à nos besoins tout en économisant temps et argent bien sûr #cheapmaispastropquandmeme, on attrape son téléphone et hop on joue à cherche et trouve avec un pourcentage minime d’erreur, merci Google!

Le réflexe numéro un de la majorité des gens que je connais : attends je regarde sur google et je te reviens avec la réponse, magique, pas vraiment. Penser à ces millions de pages visibles dans le monde entier (on oublie les censures). Il a bien fallu que quelqu’un les écrive.

L’Internet permet de créer sa vitrine et de proposer au monde entier #plusdelimites ses propos voire même sa face.

Écrire un blogue oblige à une certaine rigueur et réflexion sur son texte, une éthique personnelle est présente, on se doit à une qualité linguistique et de contenu. Il semble que les médias sociaux rendent plus tolérant à l’erreur, à la coquille, faute sans doute à l’instantanéité. Si tout le monde se permet des fautes (de tous genres), qu’en est-il d’une possible vérité.

Quelle est la relation avec votre lecteur, votre fan, les twittos en général? 
L’écriture, plus particulièrement sur le web donne un réel pouvoir celui d’être en relation directe avec le lecteur qui prend la peine de jeter un regard sur nos pensées. Il peut aimer, détester, être tout simplement neutre et jugé l’article sans intérêt, mais il l’a lu.

Vous trouverez plein de livres sur le comment bien rédiger et être référencé sur le web, les 10 règles d’or de l’écriture call to action, #commentdirenimportequoianimportequi. Vous lirez peut-être tous les documents que vous trouverez, c’est une aide non négligeable pour mettre en place un cadre à son travail.

Je retiendrais simplement une chose apprise et pratiquée dans mon domaine de travail soit les communications, à qui s’adresse mon texte, pourquoi et comment le livrer.


Bonne écriture.

mardi 12 mai 2015

L’économie locale et d’échange

Vous le savez tous et toutes, le monde est plongé dans une période de crise généralisée économique, sociale, psychologique et tutti quanti!
Les hausses de tarifs n’en finissent plus, le prix de la viande, des garderies, des CHSLD. Un bienfait J le compte de son porte-monnaie à la fin du mois et bien plus rapide puisqu’il n’y a plus rien dedans depuis déjà bien des jours.
Depuis déjà pas mal d’années, j’achète et je vends sur les sites de petites annonces, les gros objets d’abord comme une voiture pour que cela vaille la peine. J’achète des vêtements de designers québécois au maximum de mes capacités (merci à la Braderie de la mode québécoise), je privilégie les aliments du Québec à l’épicerie, je fréquente régulièrement les marchés publics de Montréal et de la Rive-Sud. 


J’essaie.

Et puis avec la naissance de mon mini, les bébelles ont lentement mais surement envahi ma maison au point de déborder des armoires. Alors aux grands maux les grands remèdes, la folie du ménage de printemps s’est emparée de moi. J’ai le tri, non sans émotion et avec quelques larmes, des affaires trop petites et qui ne serviront plus. Un seul critère : l’objet doit être en très bon état. Le reste est réutilisé, recyclé pour un autre usage ou redonné.

Marche à suivre :
Tri
Nettoyage
Prise de photos (avantageuse, c’est toujours mieux pour faciliter la vente)
Mise en ligne sur un fameux site de petite annonce
Attente...
Attente...
Attente...
Révision du prix
Attente et rien!

Je me dis que le prix est trop élevé, que l’objet n’est pas en demande, je fais un tour d’observation pour voir les articles semblables sur le site et je ne vois rien qui pourrait m’aider à vendre mieux.
En me baladant ou plutôt en naviguant sur Facebook, je découvre des groupes de mamans qui vendent, échangent ou donnent des articles de bébés. Je m’inscris et mets en ligne mes articles en suivant scrupuleusement les règles préétablies et bingo le téléphone sonne, toute la journée. J’ai vendu presque tout. Je me dis qu’il ne faut pas s’arrêter là et je cherche d’autres groupes pour les différents objets de la maison. Je découvre alors des centaines de groupes spécialisés ou non, avec un périmètre déterminé ou non. Coup de chapeau à toutes ces personnes qui un jour ont décidé de s'organiser.

J’ai donné aussi ce week-end un sac de vêtements à un organisme (déficience intellectuelle) qui avait déposé une semaine plus tôt un sac à ma porte.

Si nous pouvons aider, aidons même avec un simple sac de vêtements. Entendons-nous, la vente de mes objets ne constitue pas un revenu (loin de là!), mais juste un moyen de redonner et parfois de me payer des petites gâteries (robe atelier b par exemple hahaha).
Sérieusement, cette économie d’échange met un sourire sur les visages par les temps qui courent.