mardi 12 mai 2015

L’économie locale et d’échange

Vous le savez tous et toutes, le monde est plongé dans une période de crise généralisée économique, sociale, psychologique et tutti quanti!
Les hausses de tarifs n’en finissent plus, le prix de la viande, des garderies, des CHSLD. Un bienfait J le compte de son porte-monnaie à la fin du mois et bien plus rapide puisqu’il n’y a plus rien dedans depuis déjà bien des jours.
Depuis déjà pas mal d’années, j’achète et je vends sur les sites de petites annonces, les gros objets d’abord comme une voiture pour que cela vaille la peine. J’achète des vêtements de designers québécois au maximum de mes capacités (merci à la Braderie de la mode québécoise), je privilégie les aliments du Québec à l’épicerie, je fréquente régulièrement les marchés publics de Montréal et de la Rive-Sud. 


J’essaie.

Et puis avec la naissance de mon mini, les bébelles ont lentement mais surement envahi ma maison au point de déborder des armoires. Alors aux grands maux les grands remèdes, la folie du ménage de printemps s’est emparée de moi. J’ai le tri, non sans émotion et avec quelques larmes, des affaires trop petites et qui ne serviront plus. Un seul critère : l’objet doit être en très bon état. Le reste est réutilisé, recyclé pour un autre usage ou redonné.

Marche à suivre :
Tri
Nettoyage
Prise de photos (avantageuse, c’est toujours mieux pour faciliter la vente)
Mise en ligne sur un fameux site de petite annonce
Attente...
Attente...
Attente...
Révision du prix
Attente et rien!

Je me dis que le prix est trop élevé, que l’objet n’est pas en demande, je fais un tour d’observation pour voir les articles semblables sur le site et je ne vois rien qui pourrait m’aider à vendre mieux.
En me baladant ou plutôt en naviguant sur Facebook, je découvre des groupes de mamans qui vendent, échangent ou donnent des articles de bébés. Je m’inscris et mets en ligne mes articles en suivant scrupuleusement les règles préétablies et bingo le téléphone sonne, toute la journée. J’ai vendu presque tout. Je me dis qu’il ne faut pas s’arrêter là et je cherche d’autres groupes pour les différents objets de la maison. Je découvre alors des centaines de groupes spécialisés ou non, avec un périmètre déterminé ou non. Coup de chapeau à toutes ces personnes qui un jour ont décidé de s'organiser.

J’ai donné aussi ce week-end un sac de vêtements à un organisme (déficience intellectuelle) qui avait déposé une semaine plus tôt un sac à ma porte.

Si nous pouvons aider, aidons même avec un simple sac de vêtements. Entendons-nous, la vente de mes objets ne constitue pas un revenu (loin de là!), mais juste un moyen de redonner et parfois de me payer des petites gâteries (robe atelier b par exemple hahaha).
Sérieusement, cette économie d’échange met un sourire sur les visages par les temps qui courent.


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