Saviez-vous que cette pratique et ce que l’on appelle de la curation.
La sélection des documents ressemble beaucoup à l’indexation du milieu de la bibliothéconomie, c’est-à-dire définir le contenu d’un article par thème. Ce thème deviendra la référence et le moyen de trouver tous les articles ou contenus que le curateur aura décidé de mettre dessous.
Le curateur peut agir à titre personnel et sans aucun intérêt pour un public potentiel ou se poser des questions, de base, quelle est la valeur ajoutée de l’article, quels sont les blogueurs ou sites à suivre? qui va lire notre contenu?...
Une fois que notre thème est défini, mettre en ligne est un jeu d’enfants, mais il faut y ajouter une touche personnelle pour crée un attrait pour les internautes. Autrement autant créer une alerte Google qui rassemblera régulièrement des articles, documents ou autres sur un thème ou nous souhaitons avoir de l’information.
Le petit plus qui fera venir les internautes jusqu’à nous, un partage régulier, des documents de qualité venant de sources asses fiables, une hiérarchisation des informations.
Un tour des fameuses plateformes d’agrégation de l’information est nécessaire.
Choisir ensuite si nous souhaitons une curation manuelle ou une curation automatique.
En suivant ce lien, vous trouverez une analyse d’une cinquantaine de plateformes : http://socialcompare.com/fr/comparison/curation-platforms-amplify-knowledge-plaza-storify
Je ne ferais ici que la comparaison rapide avec les connus.
Curation manuelle
Scoop.it : orienté mise en page et publication de contenu permet à un utilisateur d'agréger les meilleures pages web relatives à un sujet, de les réunir sous un format journal. Évolution en temps réel. Suggestion de contenus à l’utilisateur. L'utilisateur sélectionne les meilleurs contenus suggérés et peut les commenter avant de les poster. Un abonnement à la page est possible pour suivre comme un « fan » ce qui se passe sur la page. Partage possible sur Twitter et Facebook.
Pearltrees : découverte, collecte et partage de liens. Chaque page web est une « perle » et chaque perle (contenu web) appartient à un arbre à perles. L’utilisateur peut former une équipe avec d'autres membres pour construire un arbre à perles. Possibilité de se connecter à d'autres perles et les inclure au sein de ses propres arbres. Partage possible sur Twitter, Facebook.
Pinterest : On parle ici de curation visuelle. Pinterest permet d’épingler des photos et images sur un tableau selon différents thèmes.
Curation automatique
Paper.li : À partir de contenus postés de son compte Twitter et Facebook, organisation d’une page sous forme de journal en ligne, les liens seront regroupés automatiquement par thème.
Storify : À partir de contenus postés de son compte Twitter et Facebook, organisation d’une page sous forme de journal en ligne avec un ajout de texte et de commentaires entre les liens.
Une panoplie d’agrégateur de contenu :
Searcheeze : publier des liens et les diffuser sous forme de magazine thématique.
Flipboard : À partir contenus postés de son compte Twitter et Facebook, Google + Youtube, Instagram…création d’un magazine.
Bagtheweb : un site de bookmark à peu près identique à Delicious les liens ne sont plus en favoris, mais en “bag”.
Pourquoi utiliser un agrégateur et faire de la curation au-delà d’une envie de partage ou de montrer nos récoltes. Plusieurs éléments de réponse :
Le réseautage, connaissance aiguë dans un domaine précis, la veille sur un sujet et certainement d’autres.
À consulter:
Agrégateurs pour entreprises :
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