dimanche 24 janvier 2010

Être dépaysé à peu de frais!


Deux fois un peu déconnectée ou peut-être hors contexte, la première fois lors d’une escapade dans un village proche de Salt Lake city et cette fois San Francisco.

Après une bonne journée d’escalade au Mont Zion, quoi de mieux d’un repas réconfortant. Arrêt dans un village et là tous les yeux semblent rivés sur nous. Nous avons très vite compris. Nous étions rentrés dans une communauté mormone sans le savoir. À ce moment-là tous mes stéréotypes sont ressurgis et se sont faits allés. Nous sommes restés et nous avons passés une excellente soirée, comme quoi il faut parfois dépasser ce que l’on imagine parfois.
Récemment je suis allée passer le temps des fêtes de fin d’année à San Francisco, belle ville californienne baignée par l’océan Pacifique.
Cette ville berceau de nombreux courants et terre promise pour beaucoup m’a toutefois surprise, je dis bien surprise. Suivant presque à la lettre les guides touristiques Lonely Planet et quelques informations glanées ça et là sur le net, je me dirige vers le quartier chinois.
Cherchant la très connue mais non moins très petite Cookies Fortune Compagny, je me perds. Odeurs, fruits, légumes, affichage tout était différent. Pas une seule personne capable de me répondre en anglais!
Assez particulier de se sentir à part aux États-Unis.
Nous avons plutôt tendance à penser ressentir cela dans les destinations sud ou asiatiques puisque dans l’imaginaire commun les habitants de ces dits pays vivent d’une manière complètement différente. Et puis, il faut bien dire que quelquefois c’est ce que l’on recherche « l’exotisme » des vacances ou nous payons pour être dépaysé, ailleurs, se sentir vraiment en vacances.
Est-il réellement nécessaire d’aller ailleurs et si déjà nous apprenions à observer notre ville, à découvrir l’épicier polonais du coin, le resto portugais à droite, la fruiterie à gauche, un petit coin de dépaysement à peu de frais permettant de s’évader, de l’air du bureau, un peu chaque jour.

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